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Jacques Brianti
5 avril 2019

expositions impromptues.Mai 2019

. Edito du printemps 2019....

Ce moi de mai

va être mois étrange. En rappelant l'initiative que j'ai pris il y a quelques temps déjà, proposition d'expositions, « clefs en mains » à tous les lieux qui m'ont accueillis cesdernières années. ( sur plus de 60 ans!). Je réponds aux premiers retours, et décide de rester, d’agir cette année, en proximité. Il s'agit au début de valoriser cette nouvelle manière de faire, en quelque sorte «une dernière tournée »! J'avais écrit en brouillon «comme ces (vieux) chanteurs, ou un torero la muleta inversée. Dernière accolade. Après rapide réflexion, cela m'a paru désuet, un peu léger. Mais fort d' un vécu affirmé, je ne reste pas longtemps dans la version «gag»! Et in fine, cette proposition résulte d'évidence d'une nécessité impérieuse de construire, d'édifier «un passe » supplémentaire pour aider à la transmission. Respectant en cela un ordre, un brin de méthode. La monographie qui me fut en 2000, proposée par un Éditeur, et confiée par sa volonté à Sylvio Brianti, puis les discussions avec ce fils, quant à la suite logique à donner, j'écrirai donc une autobiographie, aidé par l'usage des archives qu'il avait si bien dressé. Plus mes cartons en vrac. Suite à la parution de cet ouvrage, j'ai ressenti alors un léger manque au dispositif. En effet, je me suis posé la question plusieurs fois exprimée à cette époque : Où est donc passé la peinture ? Période durant laquelle, tous les missi domnici montaient au créneau pour narrer la mort de la peinture. Ce «Où est donc passé la peinture ? fut le titre manifeste et de douce et sereine dérision, que j'attribuais, collais à une œuvre de forme tridimensionnelle, plutôt imposante. Elle figura en guise de couverture du catalogue, bi-lingue. Sorte de fourre-tout de fin d'un parcours, d'un chantier de plus de cinq ans! Cinq ans d'allers et retours, des ateliers du moulin d'Ordizan à Florence. Œuvre faite en quelques jours, du type «bon débarra! Il s'agissait d'une libre interprétation du «Vertumno e Pomono », vue à Poggio a Caiano,villa mediccea, avec fortement surligné, copie d'un nu, du Sieur Jacopo Carucci, dit le Pontormo, agent principal de ce que l'on appela par la suite le maniérisme/ Je n'avais pas pensé que cette piéce, deviendrait trente ans plus tard, symbole d'un passage». Elle fut geste de presque «bon débarra», ultime baroud, ouf c'est enfin fini! Cette pièce déclarée alors, fortement érotique, aussi (moi artiste, je déclare ne pas concevoir un dessin, une peinture, une sculpture érotique.-Je dis ce que j'ai à dire, à montrer, à voir...et c'est au regardeurs des œuvres d’en décider la nature. Dont acte pour ce qualificatif: d'oeuvre érotique! En ces temps de nouvelle pudibonderie, j'en suis fort aise!. Que devint cette œuvre, montrée deux fois en 1989/90, très emcombrante de surcroît ! Démontée, empilée dans les ateliers/greniers sur l'Alaric Un déménagement contraint /vie d'artiste oblige.../ exode au sud, qui m'amena à la déposer, avec plaisir dans cet Hôtele, écolo logis, de mon ami Jeaan Louis Caumont.. Nous la calâmes dans un des salons, en charnière du bâtiment. Elle est essentiellement vue par les «voyageurs» de cet écolo logis. Nous avons pensé qu'elle devait être davantage montrée, en partage. Nous allons garnir ce salon, le compléter. Salon à visiter.Vous voyez le lien qui est entrain de naître avec ces expositions dites impromptues! Affaire à suivre.

Notez bien que c'est moi qui décide en ce mois de mai ( 's ), que cette œuvre est importante, et pèse lourd dans ma démarche présente! A l'époque je pensais davantage que la fresque titrée : «funambule», de12 m..x sur 8m. serait le maillon fort de l'ensemble de cette exposition, au titre générique de «Progetto,Voyage à Pontormo », dont la première fut présentée à Florencce en 1989, et par la suite.au musée des Augustins à Toulouse. Cette fresque ( pour mémoire, j'avais décidé, en amont, et à son insu, / Denis Milhau,) de réaliser une toile de cette dimension, de cette envergure, en pensant au rideau de scène de Picasso, visible tous les six mois aux Abattoirs de Toulouse, dont Denis Milhaud avait été un des instigateurs de sa venue, sa présence à Toulouse! Alors étudiant aux B.A. j'avais cet acte en mémoire, ce visuel dans la nef des Augustins, et surtout dans ma tête! C'était un beau souvenir, Picasso reste mon Maître.... que de regrets de ne pas avoir proposé mes services à l'ami Pierre Chaussat, quant il me fit parvenir son projet d'ouvrage sur Pablo..! C'est trop tard ? Sait-on jamais...! C'était l'époque durant laquelle je faisais action théâtre, et action politique publique! De la furie, j'allais resserrer les boulons. Dans un éclair de lucidité j'optais pour l'atelier permanent. Non, je ne regrette rien! Pour ce qui concerne la Fresque, je vais entreprendre sa restauration, il me faut des aides, et des compétences, et des moyens logistiques, pour une mise en chantier nécessaire, pour assurer sa sauvegarde. Sa survie.

Avis aux amateurs, et après on verra, si une collectivité se sent capable de s'intéresser à ce «grand tableau»! Affaire à suivre..Vous avez dit transmission. J'ai acté d'autres événements de cette importance, il y a manifestement une panne pour certains. Un pays en crise est un grand corps malade, dépressif, c'est pas bon pour la Culture en général.Ramené présentement au salaire minima macronien, on fait le dos rond, on change de «logiciel». Ciel climatiquement bleu, et malgrè tout tristounet par dessus! Si créer c'est résister, on persiste donc.! Je vais, persistant donc, reprendre peut-être le baton de pèlerin de la donation. Qui la veut, l'aura. Rien n'est joué cependant..Je prépare aussi un livre blanc, sorte de mise au point à valeur testamentaire concernant les affres vécus en cette décennie de dégagements, que certains voulaient, croyaient salutaires. Copies à revoir. Contribution au débat? Non!- simple constat des fragilités du moment. Proposant ces expositions que je nomme impromptues, non formatées, les pensant en improvisations, fondées strictement et simplement en creusant dans mon fond. Au demeurant je deviens curieux de ce qui s'y trouve! Donc d'un peu de moi-même! On peut nommer cela/ une légère mise en distance/. Au départ avec une option ludique. Pas question d'être trop savant. Un jeu pour démarrer, sachant pertinemment que ce sont les œuvres qui diront où aller! Et quoi faire! Et ce fonds inerte, mais à portée de mains, va m'ouvir des nouveaux possibles. Qu'en faire? La transmission oblige, c'est aussi un positionnement qui a ses contraintes, et une certaine matérialité, des rangements mesurés, du mobilier adéquat.etc..Est-ce de ma responsabilité? Au résultat impasse sur l'exercice. Qu'ai je fait ? Ai-je fait? Que faire! Comment le dire? Envie de le dire? La transmission, valeur dont je n'ai pas toujours eu souci, me paraît être présentement de grande importance, et oblige certes..Mais je ne veux pas être soumis, contraint aux seuls actes notariés, ou être, devenir un Être mortifère, contemplatif béat, ou apeuré des restes en armoires. Donc donner à voir est encore un partage jouissif; un possible positif, et l'on a le droit de rester dans l'attente de quelques retours bonifiés! Avec des heurts à affronter bien sûr! Et garder du temps pour dresser encore le couvert. Les Arjomari sont en liquidation! Je le déplore. Menace sur les papiers à  «dessein », il nous reste les cartons, les murs, le ciel à peindre. Je veux persister jusqu'au bout à vouloir tenir les outils du faire.

Raisonnablement, comme certains avaient deviné, dès 198, que j’avais régulièrement su être mon propre commanditaire / In Denis Milhau./ et d'autres encore, Je me passe en ce mois de mai, commande d'un dernier ouvrage, le  «Brianti travaille sur brianti » fut souvent prononcé, alors je prolonge cette manière. Et ce texte devient par la-même, une sorte d'ébauche de synopsis à usage d'ouvrages multiples à venir, un livre assurément, un film pourquoi pas, un conte ferait l'affaire !

Rentrons dans le vif. J'ai donné préférence comme première initiative, de revenir à Séméac, à l'invite de Jean-Louis Caumont, Les questions ayant bien souvent valeurs de réponses. Je les formule malgrè tout. En quoi ces deux ou trois,/cinq années passées entre Florence et mes ateliers à Ordian, Entre la vision des églises, (j'en apprennais des choses...), le manièrisme, et comment un mouvement allait finir par emmerger, comprendre les méandres de la «fortune critique» et l'overdose de musées, et moi toujours en prise avec l'actualité, mon pain quotidien...Entre quelques rencontres informelles, avec Daniel Arasse et Denis Milhau, ce dernier qui avait pris le risque de soutenir ce projet, plutôt masqué! Et avec aussi tous les septiques, tous ces pôles divergents à ma personne, à mon exercice. Qu'allais je faire dans cette galère ? Cette confronte improbable. Il m'apparait auiourd-hui, que le temps est venu de conclure cette aventure, par une mise à plat, de cette démarche. Que je considérais moi-même parfois de «pas crédible. » Je la nommais «baroque», c'était dérobade facile!

Donc par la preuve je vais tenter de trouver le bon fil, celui qui fut déclencheur de la suite/ Il ne s'agit que de puiser dans mes diverses séries. Da,s mes réserves ! Donc des images et quelques dérives verbalisées. .

Alors on démarre. Acte 1, exposition en mai 2019....à Séméac, en Ecolo Logis

Un ensemble revisité, présenté au Prétoire à Lannemezan en 2001, des grandes peintures/collages marouflées sur bois, diverses peintures acyl sur papiers, et dessins, et autres petits formats inédits.. Ce fut une initiative de Sylvio, comme il fit avec de nombreux artistes, il fut un «curator» infatigable, en nos territoires, avec la complicité de l'Ad.j . à la Culture :Gabriel Vaugelade. Exposition coup d'éclat! Le titre de cette série exprimait une colère amusée, à musées ? ! L'Incendie du Musée d'art moderne ! J'ajoute des pièces inédites, sorties des étagères! Elles entrent donc dans la lecture de mon parcours. Une trace parmi d'autres. J'en réhabilite certaines, en re découvre d'autres. Ensuite et pour donner du volume, pour m'amuser, voire taquiner un peu, j'ai cherché un élément nouveau, une possible «réccuren » qui n'aurait pas été souligné, repéré par les « texteurs » potentiels! AH! L'effet, les faits réccurents! Pour sourire...

Ont alors surgi des étagères, au hazard d'une première vague inspection....des travaux, peintures et dessins réalisés avec constance sur le thème de l'arbre, il y a eu d'évidence, la présence, prédominance du chataigner, arbre vénérable, que je fréquentais déjà dans la vallée du Bergons, en vallée voisine, celle de mon enfance, et cette série peinte:« la mort du chataignier», série dispersée, et les promenades pour assumer ma marche journalière, un temps obligée, durant quelques années , avec l'ami Jean en ses forêts, ses bois, lesquels n'avaient plus de secrets. Je me souviens de cette demande de ma part,.. si vite satisfaite... .Le: «Jean! J'ai besoin de planches de chataigniers pour une expo. !...le lendemain nous allions à la scierie, pour un savant débit, et à quelques jours de là... ces planches se retrouvaient chez Bernard Lubat à Uzeste, et peu de temps après à l'Université du Mirail, elles étaient porteuses de traces d'humains. Donc je vis ces traces peintes dessinnées, avec émotion! Cela ne suffit pas pour qualifier un travail, mais sai-on jamai! Je retiens en mémoire exercée, ce travail de nuit, le long de l'Alaric projecteurs allumés... nous aussi... le chargement des ces moulages de corps cloués en chataigniers, en sève dégoulinante. Ces moments ne figuent pas en catalogues papiers glacés. Et pourtant ils sont actes artistiques. Normal? Non? Oui! J'en conviens, l'arbre fut un thème d'humanité, j'ajoute «un thème réccurent! Souriez! Mois de mai, Mai de moi.. .comment ne pas montrer ces bois et dessins assemblés aux racines humaines, série jamais exposée en France, vue par les visiiteurs des ateliers, ensemble qui fut montré en Galerie à Venise sous le titre générique de sculptures d'Eros, bois emmeélés... » ensemble très sexué, avec des dessins de racines qui vont avec ! Et il y aura aussi d'autre œuvres peintes que j'avais mis de coté sans conviction. Elles reviennent dans le jeu, rien n'est définitif, et les grands chambardements sont des moments aléatoires, le vide doit se faire certes, mais avec prudence.

exposition du 30 avril au  vendredi 31 Mai,  aux  heures ouvrables  de l'Hôtel. je  serais présent  bien souven , tel 06 85 22 96 38 pour  Rendez-vous possible.

Acte 2, Exposition à la Galerie Omnibus, rue Bertrand- Barrère à Tarbes

Enfin et simutanément, dans un autre lieu, en Galerie, à l'initiative d'Erika Bretton, Directrice Artistique de la Galerie Omnibus, Galerie au statut particulier, qui montre à Tarbes bon nombre de jeunes artistes, en lien avec les Ecoles de Beaux-Arts. de Tarbes et Pau. Mais pas que..., Lieu vivant et actif qui vien de fêter un anniversaire./ 10 ans/ ! C'est pas mal ! Erika a fait un choix dans mon grad fatras ! Une série qui n'a pas été vu.. Très proche de la «figuration narrative ». si chère à Sylvio. Mouvement auquel je veux bien être assimilé, avec la prudence qui est mienne en la matière.. Mais je fus présent au Salon Comparaison avec le groupe Naccache par exemple... mais aussi présent au Salon de Mai, à la Défense, classé dans cette mouvaance, enfin j'ai contribué à la mise en place d'une exposition relevant de cette démarche, exposition qui a voyagé en France. .bigourdans rappelez-vous, l'exposition  «rélisme et réalité » exposition présentée au musée Salies, avec A. Mousseigne Conservateur …! Et oui, il y a eu un « avant» dans ce Département.

Donc choix de cette Série : blini/bling.... dans laquelle appairait des personnalités de l'époque, une usine en cendres, la fin d'une industrie à Bagnéres, Monsieur Agnelli, et bien d'autres. L'actualité thème réccurent chez brianti dirait un chroniqueur averti, Sourions/ Vous aves dit «engagé». allons donc ! Van gogh était aussi un peintre engagé. Comprenne qui pourra.

Autre initiative de la Galerie, et je m'en félicite, nous allons exfiltré des cartons des armoires de mes ateliers, le temps de cette mostration . Ces petits dessins, et diverses traces graphiques que j'ai rassemblé durant cet hiver, et que l'on peut connsulter désormais dans mes ateliers à Pouzac. Voir blog. Le mois de Mai me va bien...! AH! Je n'oublie pas qu'Erika, propose une rencontre avec ses auditeurs de l'Iniversité du Temps Libre ! J'en suis ravi,

Tous les renseignements concernant l'ensembl de ces intiatives « expositions impromptues »feront l'objet de précisions, à conultez dans mon blog Notamment les éventuelles projections des films de Raoul Sangla et Jacky Tujague.

Pouzac le 1er Avril 2019, cordialement JB.

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