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Jacques Brianti
13 novembre 2014

suiteaffaire

Je n'ai plus donné d'info., sur l'aff. judiciaire dont j'ai rendu compte sur mon blog, et pour certains par courrier direct, depuis début 2013. L'affaire était simple: Je suis retraité, Mais nous avons le droit de poursuivre nos activités ! Étant soumis à cotiser à la Maison des Artistes, (sécurité sociale des artistes, sur la valeur déclarée d'œuvres vendues. La crise (dès 2008) a fait des ravages chez les plasticiens. Ce début de crise est arrivé au moment où, un peu las d'une part, d'autre part subissant de plein fouet, l'évolution des tendances esthétiques du moment, ont fait que j'ai abandonné (ou l'inverse!) la commande publique. Laquelle pendant 30 ans env. m'a permis avec un certain bonheur, d'assurer matériellement mon parcours artistique, (+de 26 réalisations!). La soi-disant ringardisation de la peinture, a aussi contribué largement à limiter le champ des possibles! Sur le plan d'engagement personnel, j'ai pu affirmer une présence forte dans le continuum de la pratique de ce médium. Conviction oblige. Il a fallu faire le dos rond. Et inventer d'autres manières, pour prolonger cette pratique. Je n'ai pas cédé et ai pu présenter mon travail d'une façon conséquente, avec de nombreuses expos. en France, en Europe.Ce fut extrêmement gratifiant, et réconfortant artistiquement. Sur le plan matériel ces grandes expos. à caractère muséal, elles, ont assuré une belle assise à mon parcours, avec une présence d'un public important et actif ! Elles ont aussi contribué à me faire avancer, elles n'ont pas forcément induits une présence positive sur le marché de l'art ! Nous savons que l'importance de l'espace médiatique, peut masquer la réalité. Être trompeur. J'étais ailleurs. Déclaré bien souvent d'atypique. Et de fait j'ai donc essuyé quelques difficultés conjoncturelles. Produisant moi même, ces expositions / la prise de risque était chaque fois au r-v. ! Peut-on s'engager dans ce métier sans prise de risque ? J'ai franchi ces obstacles, bien accompagné, compris et soutenu par mes proches, sans lesquels cette aventure n'aurait pas été possible..

Or un grain de sable a fait que je viens de vivre en 2013/14 un épisode compliqué, certes, rien à voir avec les accidents de vie, qui laissent des meurtrissures plus profondes.!

Il s'agit d'une dette au départ de 3900 euros à la S.S Aggravée de 1900 euros de frais d'huissier local!. Dette non niée, mais contestée. Avec demandes réitérées durant une longue période, afin de pouvoir discuter de cela avec en premier, La Maison des Artistes, ensuite avec L'Urssaf des Htes-Py. ( les ursaff départ. réglant ce type de contentieux). J'avais idée de l'obsolescence de ce système. Je n'étais pas loin de cette nécessité ressentie, puisque, dès cette année, le système a évolué partiellement. Avec notamment une seule Ursaff. qui assurera les contentieux,(Limoges)). Donc un long temps sans réponse pour l'ouverture d'un dialogue, pour à minima négocier la dette. Les faits: j'ai reçu début 2013 une assignation à comparaître au Tribunal de Grande Instance de Tarbes, au titre de chef d'entreprise avec des attendus rocambolesques : convocation de mon comité d'entreprise, etc. J'en passe, sauf l’entêtement à nier, récuser mon statut d'artiste. (Voir mon blog). Après consultation auprès d'organisations d'artistes, du Ministère de la Culture, il s'avéra que c'était une première. La Ministre de la Culture ne prenant pas parti (aff. en cours de jugement, et je ne lui demandais pas cela !...), s'étonnant cependant du choix de la juridiction, le Tribunal des Af. Sociales eu suffi à son avis. Je ne peux charger ce courrier de trop de détails aussi drolatiques que consternants !(réf. Blog.)

Nous fûmes perdants au TGI, et je fis appel. Mon avocat dont je n'ai pas compris la stratégie, en fin de parcours, son non respect de garder les fondamentaux que nous avions défini ensemble : contestation du choix de cette juridiction qui allait être un précédent fâcheux pour les artistes, risque de jurisprudence. / mon positionnement étant avant tout plus acte militant. Hélas !

Un temps perturbé par cette déflagration familiale vécue, le décès de notre fils Sylvio, en mars./ J'ai du, pu reprendre contact avec mon Avocat en mai, il me signifia alors que nous serions battus, perdants, abasourdi de ce subit repli, il faut dire qu'en cette période je n'avais pas toute présence et disponibilité !!Tout à fait en amont, ce fut Sylvio, qui pour me préserver d'une part, mais aussi pour ses compétences en terme de sa connaissance du monde des artistes, me représenta au premier contact auprès du mandataire désigné,

Période compliquée et douloureuse, où cette péripétie m'est apparue humiliante, et par trop dérisoire, par ce gâchis d'énergie, cette incompréhension. Il est vrai qu'en surimpression éclatait des affaires d'une autre dimension, qui interpellaient tout le pays. Les impayés étaient d'une autre nature ! Je ne fus même pas informé de mon passage en Appel à Pau, le mois suivant. Je ne reçus pas cette info.! Aucune convocation. Battu évidemment. Je n'ai même pas eu connaissance des conclusions de mon Avocat. Depuis j'ai eu l'occasion de consulter quelques sommités en la matière, qui ont toutes consenti à prendre ma défense, mais c'était trop tard, et pas dans mes prix. A leur contact j'ai beaucoup appris cependant. Je vais conclure et passer à l'objet même de ce courrier que je réserve à des amis proches, aux amateurs que j'ai pu rencontrer. A mes collectionneurs, et aux pétitionnaires, ceux dont je dispose traces. En effet il y a eu, « mise en place d'un comité de soutien ». Une pétition (texte/ mon blog.). De nombreux artistes, cinéastes, écrivains, intellectuels, amis, aussi des anonymes, des inconnus, ont signé cette pétition, qui n'a pas été publiée, nous n'avons pas eu le temps, et l'opportunité de la faire vivre. Mon temps était d'une autre nature...Nous détenons un certain nombre de signatures et d'adresses, le site du comité mis en place n'ayant pas pu être ouvert. Pour cause ! A ce moment là, la gravité était pour moi et les miens ; de l'ordre de l'intime. Je n'ai pas été disponible au moment décisif!

Afin de tenter de mettre en place une stratégie, pour sortir la tête haute de cet avatar Relisant cette page écrite laborieusement. Sûrement pénible à la lecture, je m'en excuse. Autant elle fut difficile à rédiger. Mais au moins elle me permet de me remettre dans cette réalité et m'oblige! L'an passé très contrarié, tout fort et combatif que je voulais être, j'ai du me résoudre à aller me mettre en repli hospitalier. Dire que cette écriture me soit facile... relèverait du mensonge. Quelle me soit utile ? Sûrement !

Certes j'aurais pu ne pas faire de cet avatar, un combat de principe. Et je peux raisonnablement penser qu'il m'eut été aisé, en amont de trouver les fonds pour apurer cette dette. Laquelle va trouver son épilogue par une augmentation très conséquente, par les seuls frais de justice. Et à l'avenir être préjudiciable aux artistes, c'était l'objet principal de mon positionnement. Nous en reparlerons ultérieurement !

Se pose maintenant comment faire ? Je me dois d'apporter solution. Il y a plusieurs possibles. Que nous sommes entrain d'étudier... ( peésence d'un nouvel avocat pour conclure !

Dans la logique du travail d'inventaire entrepris avec Sylvio, ces dernières années,  /ce travail ne relevant pas que du comptage des œuvres... mais restant un travail à caractère  scientifique, parce que devant être raisonné », et qui s'inscrit dans une logique d'un parcours et de recherche de sens./

Pour exemple nous avions été amené à mettre en exergue près d'un millier de petits dessins ( voir le texte sur l'idée des carnets » /blog), que nous voulions rendre accessible au plus grand nombre en fixant un prix plus que raisonnable. Ce travail est réalisé. Donc il y a matière, cet ensemble inventorié est « visible dès à présent, en mes ateliers! Il peut aussi donner envie de la mise en œuvre d'un catalogue ! Et tout simplement permettre à chacun d'acquérir en urgence, une œuvre puisée dans ce « fonds », à tarif exceptionnellement bas... et des conditions aménagées. Cette proposition, est une des solutions avancées. La plus facile, aisée!, Et solidaire ! Pour les autres il doit y avoir réflexion car elles sont d'un autre ordre. Suivre avec attention mon blog les prochains jours

Rappel : Suite à notre précédente ouverture d'atelier, et en estimant les taches qui seront les miennes, en urgence, ces prochains jours (affaire citée, mais aussi travail de rédaction à avancer pour le livre devant accompagner la prochaine exposition, voire d'autres préparations d'expositions, (peut-être une à Tarbes prochainement). Nous avons laissé le dispositif en place, et cet accrochage peut être vu, dans le cadre des réaménagements de mes ateliers, plus de confort garanti ! Sur RV. En semaine et en dimanches, ceux qui ont la pratique des ateliers, et ceux qui voudraient les connaître, avec les avancées de mon projet sur les frontières, 14/18 etc. et plaisir de rencontre

 

....Les œuvres d'art sont toujours le résultat d'un danger couru, d'une expérience conduite jusqu'au bout, jusqu’où personne ne peut aller plus loin. Plus on va loin, plus le vécu devient singulier, personnel, unique, et l’œuvre d'art est enfin l'expression nécessaire, irrépressible, aussi définitive que possible de cette singularité...Rainier Maria Rilke « lettres sur Cézanne » à sa femme Clara Westhoff, !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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