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Jacques Brianti
5 octobre 2014

Devenez Contributeur du projet : « Logeons,

Devenez Contributeur du projet :

« Logeons, longeons les frontières »

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Bloc note à des fins de catalogue, (projet) Blog du jeudi 25 septembre

vendredi 12 septembre,

Je prends une sage décision de qualifier ce 12 sept. comme un jour de vraie reprise du chemin de l'atelier. Certes j'ai déjà formulé plusieurs fois cette apostrophe. Mais en vérité je n'étais pas dans mon sujet, les causes me sont connues ! On ne va pas s'y attarder. Nul ne peut m'aider. A moi de reprendre la route, il me semble qu'il y a un léger mieux. Ce vendredi j'ai reçu les enseignants du Lycée Victor Duruy. Je renoue avec les étudiants de terminale, option vidéo, je les ai déjà rencontré, ils sont aussi venu une fois en mes ateliers. Dès la semaine prochaine nous allons entrer dans le vif du sujet.

Le vif du sujet, j'y suis en permanence depuis plusieurs années, mais là aussi il faut que je fasse le point. Il est nécessaire que ce projet, ce thème développé trouve son achèvement. Je me donne jusqu'à la fin du premier semestre 2015. Le meilleur moyen est de pointer les œuvres déjà réalisées, ou amorcées, celles en cours...Celles que j'ai dans la tête...Boucler les séries en cours de réalisation, me paraît être la meilleure façon de mettre de l'ordre. Les deux plus récentes «  no man's land et les affres de l'exode en mer sont de fait, achevées. Je leur ai fabriqué l'encadrement, pratique artisanale pour moi incontournable, parce que économique, sinon j'irais chez l'encadreur. Les liteaux peints, ça me connaît ! Parfois ils sont de récup. AH !si les liteaux et autres tasseaux, avaient la parole, pas les neufs, les achetés du jour, mais les récups ! Des fois j'en reconnais quelques uns, certains ont même voyagé !Respect à eux ! Travail de mémoire...aussi !

Pour cette série « allusion aux frontières îliennes, j'ai adopté un parti pris net, j'aurais pu trouver un autre angle d'attaque. Rappelez vous, c'était il y a deux ans, l'édition de trace d'une conférence faite au Japon par l'auteur Régis Debray. Bon nombre d'amis, à un de mes retours de Slovaquie me tinrent informer de cette publication. Il faut que tu la lises.... . Je pensais qu'il avait du faire la promo plein pot !..Comme il se doit.) Je n'ai pas le lieu exact où cette conférence a été tenue, mais n'ayez crainte, les Maisons de France sont des bons plans pour les notoriétés en mal de paroles exportées. Donc sans hésitation il me plaît de croire que c'était une de ces confes. de confort. Accueil, presse, prestation, verre offert, trois petits tours, parfois dîner chez l'Ambassadeur et puis s'en va...il disait à peu près ceci : « vous japonais, les frontières vous ne connaissez pas, c'est pour cela que vous êtes partis à la conquête d'autres territoires »...! Personnellement je n'ai pas de culture îlienne. La première île visitée fut Capri, caprice d'Edouardo mon père, en 59, nous allions visités un oncle vers Caserte/ Piedimonte d'Alife, après un séjour à Naples chez un cousin, famille que je découvrais, et que mon père retrouvait après plus de 25 ans d'absence, dont le temps inclus d'une guerre mondiale. Je fus ce jour là un touriste ordinaire, avant de visiter je pris le bateau pour aller à la « grotta Azura ». Vraie aventure, je n'ai guère le pied marin. Surmontant ma peur je fis « entrée dans le site », où le bleu est plus bleu que tous les bleus du monde.J'espère qu'il s'agissait bien de bleu et non de vert ! Pour accéder à cette couleur unique, il fallait accepter le transbordement dans une petite embarcation, par paire, seulement deux personnes à la fois, j'ai souvenir de la peur de la dame américaine, s’agrippant à mes jambes au moment du « passage ». Au retour Édouard, qui ne m'avait pas suivi dans cette aventure maritime, manifesta l'envie de retourner à Naples dès la prochaine navette. Je restais une nuitée que je ne narrerai pas, du moins cette nuit est hors sujet. Tout cela ne pouvait pas être un séjour initiatique sur qu'est ce une île ? Comment on est îlien ! ( on naît îlien).

La deuxième île connue ce fut Gran Canaria, des circonstances particulières,( pour mémoire c'est lié à mon mandat électif, dans une autre vie ! et les rapports que j'ai eu en organisant une manifestation type festivalière, festival massacré par les élus qui succédèrent !). Mais là n'est pas le sujet. La rancune n'est pas dans ma nature ! A compter de cette épopée culturelle, ayant tissé des liens avec des artistes canariens, j'ai eu l'occasion de revenir en cette île. Et par la suite d'y faire voyager, faire transiter mes dindons, la symbolique était forte pour moi, l'« Odyssée de l'espèce dindons », peinte après mon séjour au Mexique, j'avais eu la prétention alors, de la faire « tourner » en choisissant un itinéraire de Colomb ! Je n'y parvins pas. Le voyage fut terminé à Las Palmas, (Musée d'art moderne !) Par contre lors de multiples séjours, j'ai été mis en éveil, de cette forte conscience d'appartenance à un territoire, cela auprès des canariens que j'ai pu fréquenter, mieux connaître. Des positionnements d'artistes aussi. Parmi eux Blas Sanchez, ami musicien, compositeur de talent, J'ai déjà évoqué cela, etc...Mais aussi cette mini tournée en cœur d'île de Gran Canaria, où j'ai accompagné: Les Ballets de L'Atlantica » et son chorégraphe Anatole Yanosky ; allant de villes en villages, belle itinérance dans l'île. L'osmose qui flottait dans le rapport /danse/ paysage/ population. J'ai donc pris cette île de rêve, comme référence aux rêves de tous ces désespérés, qui choisissent au péril de leur vie, de passer de l'autre coté, franchir une frontière, celle marquée au départ par ce que nous appelons le littoral. En l’occurrence littoral africain à quelques centaine de kms ? Je pense à ces cohortes d'embarcations en 2006, qui approchèrent les terres canariennes ! J'aurais pu aller à Lampedusa, mais je ne suis pas journaliste, et qui plus est, je ne dispose pas des moyens de notre grand et élégant philosophe, qui va de zones en zones, porter leçons et bons points ( tout n'est pas forcément mauvais dans ces fulgurantes présences médiatiques). !

Je me positionne ailleurs, et mes témoignages se veulent simplement des traces picturales, qui vont compléter, celles des photographes,des cinéastes reporters, qui eux, ont mission d'être présents. Chacun à sa place. J'en conclurai que les îles ont des limites, les confins sont différends certes. Mais faites vous l'idée, lisez donc l'opuscule de Régis Debray. J'ai voulu aller échanger avec lui lors d'une présence conférencière à Toulouse, invité par le club J. Jaures. Il y avait en tribune à ses cotés, un ancien Ambassadeur d'Israël... La salle s'enflamma, le feu fut activé, alimenté par des pro-palestiniens. Autre réalité frontalière douloureuse. Gaza et son enfermement dramatique. Bref ce soir là je ne pus en placer une, alors j'ai peins. Du moins j'ai su ce soir là que je ferais peintures! C'est mon métier. Pour conclure sur ce point je peux vous dire que cette série est composée de collages. Et vive la peinture ! Avec en reste le lien des ces bouts rassemblés / 9 tableaux au final, Bientôt il y aura les photos, en attendant , ils sont à voir en mes ateliers. À plus. 

 

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