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Jacques Brianti
14 novembre 2013

Exposition au Pari à Tarbes.. Route de Goya

Jacques Brianti expose à Tarbes

du Vendredi 15 novembre au au vendredi 20 décembre

............« ROUTE DE GOYA ».............

dans le cadre du festival Ibero /Andaluz

au Pari - Fabrique artistique - 21 rue G.Clemenceau Tarbes

 Vernissage le jeudi 28 novembre à 18 heures

 la pena Andalouse Guazamara 06 23 78 64 44 www.andalucia.tarbes.free.fr

goya

 

 

La route de Goya a débuté (peut-être..) il y a fort longtemps, (à mes 13/15 ans ? ). Rien de très certain.... Par contre, cela a été un commencement de début d'appel de peinture !. Disons pour faire joli, lors ces courts séjours à Agen, ma ville natale. Agnès, grand-mère pure gasconne, tante Marie, branche espagnole, sœur de Flourens y Mozas, ,père d’Anita ma mère, vous suivez ?, et enfin Edouardo mon père l'italien. Ils occupaient dans la ville trois points qui formaient un triangle, lequel avait en son centre un musée, avec des Goya dedans...Je pense donc que pour visiter cette parenté, je ne pouvais qu'être tombé dans ce chaudron goyastèque / goyesque ?!!! Cet angle de vue ou parti pris pour dire mon intérêt originel à ce peintre me plaît bien. Il y a eu certainement d'autres causes plus nobles, mais aujourd'hui cette narration sera ma vérité. Il y eu donc d'autres possibles, tout simplement Goya fut un des premiers «célèbre» que je rencontrais picturalement... Notons qu'il fut suivi par la découverte à Albi de Toulouse-Lautrec qui ne devint pas pour autant une source d'intérêt majeur. La vraie question est : pourquoi ai-je mis tant de temps pour aller me confronter à son œuvre hors les livres? Une position doctrinaire adoptée alors à mes 16/18 ans, faisait que je m'interdisais de « passer » en Espagne du vivant de Franco! En 75, a sa mort, j'étais fortement accaparé par mon défrichage italien, la partie fut remise à plus tard. Une invitation à résider à l'Université de Saragosse, avec objectif de faire portrait de cette cité, objectif vite détourné et qui se finit par un itinéraire Agen/Madrid sorte d'errance où je visitais des goyas en des musées, églises, banques, mais, et peut-être surtout, des rues goya, des cafés goya, des restaurants, des hotels goya, des cinémas goya. Je mesurais encore une fois combien la contribution des peintres est forte pour la signalétique des villes. La renommée exploitée sans droit d'auteur pour ces défunts illustres... ! Sorte de transmission et de récupération culturelle indolore. Notez que ce choix est plus qu'honorable, il est des rues avec des guerriers «en plaquées...», et autres malfaisants de l'histoire. Mais ce fut une bonne approche pour nourrir ma peinture. A Madrid le carrefour de l'avenue Goya avec celle de Velázquez peut vous amener au délire et voire métaphoriquement faciliter les passages, à minima à un peu d'Histoire. Il faut bien qu'il y ait des « pas sages » en peinture. Ces histoires vont figurer dans un prochain ouvrage « Jaizquibel maison de guerre ». Cette notion de passages m'a amené à faire figurer dans cette exposition organisée par la Pena Andaluza « Guazamara »...dans le cadre du 26° festival Ibero/Andaluz, quelques œuvres de l'opus en cours de réalisation sur le thème des frontières : « logeons, longeons les frontières ».

J'ai plaisir d'avoir accéder aux souhaits des organisateurs en superposant ces deux thèmes, qui il faut le préciser sont dans un continuum évident. Et de savoir que mes amis José Cubero et Alem Surre Garcia seront présents dans cette quinzaine.

Jacques Brianti novembre 2013

Pour en savoir plus consultez le programme du festival 05 62 37 86 44

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