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Jacques Brianti
23 septembre 2012

L’Être de l'Atelier N°15 (suite) atelier août 2012

122 selon la police...,121 selon mes pointages (dans le décompte j'étais nommé !) Nous avons été,en pensant aussi aux nombreux amis excusés. L'été c'est un peu plus compliqué, mais enfin nous n'avons pas la prétention ni l'envie de créer des débordements et des bousculades...

Donc durant ces quatre journées de juillet et d'août, nous fumes rassemblés autour des livres édités par Jacques Brémond, avec en cette fin d'après midi du dimanche 26, lecture faite par Michaël Gluck, un moment rare. J'ai précédemment évoqué ces ouvrages, de poésie essentiellement. Ceux qui ont pu les approcher, les consulter, et pour certains les emporter, auront je n'en doute guère beaucoup de plaisir à donner suite. Ces journées d'invitation d'amis avec lesquels j'ai pu m'activer dans un antérieur plus ou moins récent me permettent de renouer des fils.

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Rien de trop nostalgique, bien au contraire puisque l'ami Jacques m'a relancé pour que je trace sur un manuscrit d'Alain Borne (Vive la mort), ce matin j'ai resaisi ces textes, je savais le «  Viva la Muerta », je me rappelle aussi ce tag photographié à Saragosse qui figure depuis dans la série de la route de Goya ! Il y a matière. Avec Michaël, il y aura une suite, la concertation fut brève, nous avons déjà pratiqué, cela aide les reprises...le possible est là...Je vais continuer à temps perdu d'inviter devant témoins des amis plus ou moins dispersés. Je vais perpétuer cette initiative sans la codifier, me servant de l'atelier comme agora, avec des juges/témoins bienveillants, voire complices (sic). En automne sûrement... tout en achevant cette série qui a un peu débordé. De l'idée de la mode, en passant par ces mannequins vestiges et référents de ce que nous fumes dans ce début de siècle, en proférant ces mots avec véhémence : nous sommes des humains ! Mots qui pourraient devenir le titre générique de ce travail en cours d'achèvement.

Puis il faut dès à présent trouver des lieux pour présenter l'ensemble de ces travaux, collages, peintures, dessins et ces nombreux volumes ! (Déplacés et entassés pour permettre à mes amis de circuler durant ces deux« fins de semaines »!..ou W.E.!). Avec une mise en scénographie quidevrait pouvoir me rapprocher d'espaces voués au théâtre, par exemple. Et je poursuis la mise en œuvre de ce futur opus : « logeons, longeons les frontières ». Je ferais le point prochainement, auprès de mes premiers contributeurs, amis, collectionneurs et autres personnes intéressées. (il est toujours possible de souscrire...). Ainsi va la vie de l'atelier.

J'ai évoqué l'Atelier de Courbet, cette nuit j'ai relu, feuilleté le catalogue de l'exposition du Grand Palais (vue en sept. 1977). Je me suis rafraîchi, avec le temps l'on ne sait pas ce qui fut déterminant pour mon accroche avec ce peintre. J'ai complété cette lecture par d'autres ouvrages. En 1989 j'ai pastiché ce tableau, il figura dans l'exposition « voyage à Pontormo » à Florence et Toulouse, j'avais cru bon de le faire figurer dans l'exposition de l'Escaladieu « les peintres du ciel, peintres des utopies ». Ce tableau, le mien, forme allégorique de la peinture pour certains, retour à un réalisme appuyé voire désuet pour d'autres, me préoccupe encore, il n'est pas exclu que je me remette sur l'ouvrage. La nuit va s'achever et je vous fais part de bouts du courrier de Courbet à Champfleury:

« Mon Cher Ami
Malgré que je tourne à l'hypocondrie, me voilà dans un immense tableau, 20 pieds de long 12 de haut....c'est l'histoire morale et physique de mon atelier...C'est le monde qui vient se faire peindre chez moi. Vous voyez cetableau est sans titre... » Suit une description qu'il qualifia lui-même de très sèche, de ce que sera la toile. Tout était prémédité, à lire absolument.

La liste modestement dressée des « ateliers de peintres » est sans fin. Pour clore cette page je rajoute : la gravure, caricature par Quillenbois, parue dans l'Illustration en 1855... et pour faire bonne mesure je mets en prime l'allégorie des ateliers Clésinger et de Roqueplan, parue dans le « Magasin Pittoresque en 1849.... bonne vision si vous les trouvez !

Question:j'ai revu une repro d'un tableau d'Edvard Munch : lajeunefilledevantunlit, 1907, peinte d'après une photo du modèle Rosa Meissner à l'Hôtel Rhone, je ne sais rien de ce tableau. était l'atelier ? Dans la chambre fut pris la photo ? Dans le lieu fut pensé le tableau ? Dans l'espace il fut réalisé ?

Pouzac le 31 août 2012 ( l'être de l'atelier n°15 suite)

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